Acrochordons
Les acrochordons, plus connus sous le nom de molluscums pendulum sont des lésions bénignes fréquentes qui apparaissent sur la peau, en particulier dans les zones de frottement. Bien qu’ils soient sans danger pour la santé, l’aspect inesthétique ou la localisation gênante de ces petites excroissances cutanées incitent de nombreux patients à consulter pour un traitement.
Au Centre de Chirurgie Dermatologique SurgiSkin de Paris, nous proposons une prise en charge rapide et efficace des acrochordons grâce à des techniques douces, adaptées à chaque profil.

Qu’est-ce qu’un acrochordon ?
Les acrochordons, également appelés molluscums pendulum, sont de petites excroissances cutanées molles, souvent de couleur chair ou brun clair, qui se développent à la surface de la peau. Non cancéreux et indolores, ils peuvent néanmoins devenir gênants lorsqu’ils se frottent aux vêtements ou s’accrochent, en particulier sur certaines zones sensibles.
Les acrochordons mesurent généralement de 1 à 5 mm, mais certains peuvent dépasser 1 cm. Ils sont attachés à la peau par un pédicule fin, leur donnant un aspect de petite "boule suspendue".
Ces excroissances bénignes se forment principalement dans les zones de frottements cutanés :
- Le cou
- Les aisselles
- Les paupières
- Sous les seins
- Le pli de l’aine
- Le thorax ou le ventre (en cas de surpoids)
Ils sont plus fréquents à partir de la quarantaine, mais peuvent apparaître plus tôt, notamment chez les personnes exposées à certains facteurs de risque.
Quelles sont les causes et les facteurs favorisants ?
Bien que leur cause exacte ne soit pas toujours connue, plusieurs éléments peuvent favoriser leur apparition :
- Frottements répétés (peau contre peau ou contre les vêtements)
- Surpoids et obésité
- Diabète ou résistance à l’insuline
- Grossesse (variations hormonales)
- Hérédité
- Âge (fréquence accrue après 40 ans)
Ils ne sont ni contagieux ni douloureux, mais peuvent être perçus comme inesthétiques ou gênants dans la vie quotidienne.
Molluscums pendulum : le diagnostic
Le diagnostic est clinique, basé sur l’aspect caractéristique de la lésion. Une consultation dermatologique permet de confirmer qu’il s’agit bien d’un acrochordon et non d’un autre type d’excroissance cutanée, comme une verrue, une kératose séborrhéique ou une lésion suspecte.
Dans de rares cas, si la forme ou la texture est atypique, une biopsie peut être réalisée pour éliminer tout doute.
Excroissances cutanées : comment les retirer ?
Les acrochordons étant bénins, leur ablation n’est pas médicalement obligatoire . Cependant, de nombreuses personnes choisissent de les retirer pour les raisons suivantes :
- Gêne liée aux frottements (col, soutien-gorge, rasage)
- Inconfort (démangeaisons, saignements accidentels)
- Raisons esthétiques (visage, décolleté, paupières)
- Irritations fréquentes ou infection locale
Traitements non chirurgicaux
Idéaux pour les petits acrochordons ou ceux peu profonds, ces traitements sont rapides, efficaces et réalisables en cabinet médical :
- Cryothérapie (azote liquide). La lésion est congelée à très basse température, ce qui détruit les cellules. Elle tombera naturellement dans les jours suivants. Méthode simple, rapide, avec un léger risque de dépigmentation locale
- Électrocoagulation (ou électro-dessiccation). Un courant électrique est utilisé pour brûler la base de l’acrochordon, qui est ensuite retiré. Ce traitement est souvent associé à un curetage pour éliminer tout résidu. Il est peu douloureux et ne nécessite pas de points de suture
- Laser dermatologique (laser CO₂ ou Erbium). Le laser vaporise l’excroissance avec une extrême précision, sans toucher la peau saine. Ce traitement est particulièrement apprécié pour les zones visibles ou sensibles (visage, paupières). Il offre un excellent rendu esthétique et limite les risques de cicatrices
Exérèse chirurgicale
Le chirurgien retire l’acrochordon à l’aide de ciseaux chirurgicaux stériles ou d’un bistouri. Ce geste rapide est réalisé sous anesthésie locale et ne laisse qu’une petite cicatrice, bien contrôlée par des soins post-opératoires.
L’excroissance peut être envoyée en analyse histologique si nécessaire, pour confirmer sa nature bénigne.
Réalisée sous anesthésie locale, la chirurgie est Indiquée lorsque l’excroissance est :
- Volumineuse
- Nombreuse
- Douteuse sur le plan dermatologique
- Résistante aux traitements classiques
Peut-on prévenir leur apparition ?
Il n’existe pas de méthode infaillible pour éviter les acrochordons, mais quelques conseils permettent de limiter leur développement :
- Maintenir un poids stable
- Porter des vêtements amples pour limiter les frottements
- Soigner son hygiène cutanée
- Consulter rapidement en cas de multiplication de lésions
Retrait des acrochordons : le prix à Paris
Le prix d’un traitement pour des molluscums pendulum varie selon le nombre d’excroissances a traiter et la technique employée. A l’issue de votre consultation, un devis détaillé vous sera remis
Quel remboursement ?
Les traitements des acrochordons, qu’ils soient chirurgicaux ou non, sont généralement considérés comme actes de confort esthétique. À ce titre, ils ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie dans la majorité des cas. Cependant, certaines situations peuvent bénéficier d’une prise en charge partielle ou totale, notamment :
- Si l’acrochordon est volumineux ou irrité
- S’il saigne régulièrement ou présente une infection
- S’il interfère avec une fonction corporelle (paupière, zone de rasage, port de lunettes)